les causes de la révolution française
ÉCONOMIQUES
Une grave crise financière frappe la France.
- La guerre de Sept Ans (1756-1763) a énormément endetté la France.
- La noblesse et le clergé recevaient beaucoup d'argent et ne payaient pas d'impôt, ce qui n'aide pas à renflouer les coffres de l'État. Ceux-ci possèdent 35% des terres agricoles du pays.
- Louis XVI avait aidé les insurgés américains contre l’Angleterre (révolution américaine 1776), ce qui lui a coûté très cher et a mis à mal les finances du royaume.
- Le roi et son entourage continuent leurs dépenses devenues impossible à financer seulement par le peuple.
SOCIALES
Une société inégalitaire.
La société est divisée en 3 ordres: noblesse, clergé et tiers-état. Cette organisation de la société est figée par des principes dépassés, d’une autre époque car il ne prend pas en compte l’ascension récente de la bourgeoisie. La société d’ordres et de privilèges est contestée par les non privilégiés.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Causes_de_la_R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise)
Une crise agricole frappe le pays.
- À cause d’une forte sécheresse, de grêle et d’un hiver très froid, l’année 1788 est catastrophique et la France connaît une importante crise alimentaire.
- Cela entraîne un manque de pain et une montée en flèche de son prix : entre janvier 1787 et juillet 1789, le prix du pain a augmenté de 75 %.
La population dépense tout son argent pour l’achat du pain et ne peut plus acheter les produits de l’artisanat. Les manufactures doivent restreindre leur production.
- Malgré la hausse des coûts pour se nourrir et des pertes d'emplois en ville, malgré les revenus des paysans fortement diminués à la campagne, le Tiers-état continu à payer seul toutes les taxes du pays.
Le fardeau des taxes pour le tiers-état
Voici un aperçu du droit fiscal français de l'époque. Vous constaterez l'ampleur de la charge sur les épaules du tiers-état:
(http://www.histoire-france.net/epoque/avant1789.html)
POLITIQUES
- Le roi refuse toutes concessions.- La monarchie absolue est contestée; la bourgeoisie et la noblesse veulent une monarchie parlementaire où le pouvoir du roi pourrait être partagé.
- La femme du roi (Marie-Antoinette) est dépensière, méprisante et contribue à faire perdre la crédibilité et l'estime du roi par le peuple.
Une grave crise financière frappe la France.
- La guerre de Sept Ans (1756-1763) a énormément endetté la France.
- La noblesse et le clergé recevaient beaucoup d'argent et ne payaient pas d'impôt, ce qui n'aide pas à renflouer les coffres de l'État. Ceux-ci possèdent 35% des terres agricoles du pays.
- Louis XVI avait aidé les insurgés américains contre l’Angleterre (révolution américaine 1776), ce qui lui a coûté très cher et a mis à mal les finances du royaume.
- Le roi et son entourage continuent leurs dépenses devenues impossible à financer seulement par le peuple.
SOCIALES
Une société inégalitaire.
La société est divisée en 3 ordres: noblesse, clergé et tiers-état. Cette organisation de la société est figée par des principes dépassés, d’une autre époque car il ne prend pas en compte l’ascension récente de la bourgeoisie. La société d’ordres et de privilèges est contestée par les non privilégiés.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Causes_de_la_R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise)
Une crise agricole frappe le pays.
- À cause d’une forte sécheresse, de grêle et d’un hiver très froid, l’année 1788 est catastrophique et la France connaît une importante crise alimentaire.
- Cela entraîne un manque de pain et une montée en flèche de son prix : entre janvier 1787 et juillet 1789, le prix du pain a augmenté de 75 %.
La population dépense tout son argent pour l’achat du pain et ne peut plus acheter les produits de l’artisanat. Les manufactures doivent restreindre leur production.
- Malgré la hausse des coûts pour se nourrir et des pertes d'emplois en ville, malgré les revenus des paysans fortement diminués à la campagne, le Tiers-état continu à payer seul toutes les taxes du pays.
Le fardeau des taxes pour le tiers-état
Voici un aperçu du droit fiscal français de l'époque. Vous constaterez l'ampleur de la charge sur les épaules du tiers-état:
- Les aides : Impôts indirects royaux, portant principalement sur les boissons (mais aussi sur les huiles et savons, les papiers, les cartes à jouer, etc.) En 1789, Necker les en retira et les mit en régie.
- Les banalités : Droit seigneurial par lequel certains seigneurs pouvaient prescrire l'usage payant et obligatoire du moulin, du four ou du pressoir (dit banal). La banalité du moulin figurait parmi les droits seigneuriaux les plus lourds et les plus détestés.
- Le casuel : Redevance perçue par le Clergé, à l'occasion des baptêmes, mariages et sépultures.
- Le cens : Redevance due annuellement au seigneur, pour les terres exploitées sur sa seigneurie.
- Le champart : Redevance due au seigneur par ses censitaires, consistant en une portion de la récolte (en moyenne une gerbe sur dix).
- La dîme : Principale redevance due au clergé et représentant la portion la plus importante de ses revenus. On distinguait plusieurs types de dîmes selon leur objet : grosses dîmes (sur le blé et le vin), dîmes menues ou dîmes vertes (sur les autres céréales, les légumes, etc.), dîmes de charnage ou de carnage (sur les brebis, porcs ou animaux de basse-cour), dîmes anciennes, dîmes novales.
- La gabelle : impôt royal de consommation sur le sel, généralisé au XIVe siècle.
- Le minage : droit perçu par le Roi, un seigneur ou une municipalité sur les grains et les autres marchandises vendues dans les foires et les marchés.
- La taille : Elle apparaît au XVe siècle, différente dans les pays d'oil et les pays d'oc. Elle devient pendant trois siècles et demi la base de la fiscalité personnelle de l'Ancien Régime.
- La capitation : Créée en 1695, elle repose sur une division de la propriété en vingt-deux classes, chaque classe étant imposée selon un tarif différent.
- L'impôt du dixième : C'est un prélèvement du revenu de toutes les propriétés (revenus fonciers, revenus mobiliers, revenus des professions libérales, revenus de l'industrie). Le dixième sera remplacé par le vingtième, qui sera un impôt permanent.
(http://www.histoire-france.net/epoque/avant1789.html)
POLITIQUES
- Le roi refuse toutes concessions.- La monarchie absolue est contestée; la bourgeoisie et la noblesse veulent une monarchie parlementaire où le pouvoir du roi pourrait être partagé.
- La femme du roi (Marie-Antoinette) est dépensière, méprisante et contribue à faire perdre la crédibilité et l'estime du roi par le peuple.